Présentation

Toute jeune maman d'un Mininourson, on m'avait prévenue, il faudra que j'apprenne à me forger une carapace contre les avis des autres. Surtout qu'avec le Papapanda, on a fait des choix d'éducation qui ne collent pas toujours aux habitudes de notre société.

En effet, durant ma grossesse, je me suis beaucoup renseignée, j'ai passé des heures de recherches dans des livres ou sur internet sur le thème de la parentalité. Et c'est naturellement, petit à petit, que nos choix nous ont conduit dans un parentage dit proximal. Cododo, allaitement, portage, réponse immédiate aux pleurs... Tout cela nous parlait, et c'est ainsi que nous avons suivi ce chemin lorsque notre petit bout est né. Mais c'était sans compter sur les gens remplis de bonnes intentions.

Dès la maternité, les premières remarques sont apparues : «ne le portez pas trop sinon il demandera toujours les bras», «ne dormez pas avec lui il va s'habituer et ne s'endormira jamais seul», «n'accourrez pas lorsqu'il pleure, vous allez en faire un bébé capricieux», etc... Il n'avait pas trois jours qu'on essayait déjà de nous apprendre à être parents. Nos choix étaient faits depuis longtemps avec le Papapanda, le petit bout sera porté, dormira avec nous et ses pleurs seront écoutés tant qu'il en aura besoin ! Je suis certaine au plus profond de moi que c'est ce qu'il faut faire pour lui donner toutes les chances dans sa vie, faire qu'il ne lui manque rien pour qu'un jour, il avance seul sans peur.

Mais bien que je sois sûre de mes choix, mon caractère ne peut m'empêcher de prendre à coeur le regard de mes proches sur mes choix. Notre petit bout a aujourd'hui 2 mois et demi et j'ai décidé d'écrire pour relâcher cette pression que je me mets chaque jour. Faire des choix ET plaire aux gens ne rime pas, et écrire va, j'espère, m'apprendre à accepter ça.