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Le journal de Mamaours
3 août 2012

Oublier nos croyances et apprendre à allaiter

 

À l'occasion de la semaine de l'allaitement maternel, j'aimerais vous raconter mon chemin vers l'allaitement.

Tout est parti de l'envie de donner ce qu'il y avait de mieux pour mon petit ourson qui grandissait dans mon ventre, une envie de naturel et de sain. Je me suis donc renseignée un peu à droite à gauche, sur internet, dans des livres (comme par exemple Attendre bébé... autrement - ressources pour une grossesse naturelle) car comme pour tout ce qui concernait la grossesse et devenir maman, j'aimais être préparée. Et bien m'en a pris ! Que d'informations j'ai trouvées, que de mythes sont tombés !
Il faut dire que je partais déjà avec un sacré handicape (comme beaucoup de femmes allez-vous me dire), car je ne connaissais que très peu de mères ayant réussi un allaitement de plus de quelques semaines. Je n'avais même aucun souvenir d'avoir vu une femme allaiter, et j'avais entendu beaucoup de choses qui me forçaient à croire que la chance y serait pour beaucoup dans mon projet d'allaiter Mininourson plus de 6 mois. J'avais tellement d'a priori sur le sujet : les crevasses son inévitables, on peut manquer de lait voir ne pas en avoir du tout, c'est possible que le lait ne soit pas assez nourrissant, l'enfant peut-être allergique au lait maternel, etc...

Quand je repense à ça, j'ai l'impression que ça fait une éternité ! Et pourtant, à 3 mois de grossesse je pensais encore que je devrais forcément affronter les crevasses. Mais malgré toutes ces certitudes, je ne baissais pas les bras, et j'étais prête à me lancer dans ce combat acharné pour allaiter mon enfant. Bon, je n'étais pas non plus complètement seule, ma sœur ayant allaité un an, je savais qu'elle serait derrière moi pour m'aider.

apprendre à allaiter

Et puis, au fur et à mesure, j'ai lu et entendu qu'allaiter était avant tout un apprentissage, un savoir-faire, qu'il y avait toujours du lait tant qu'on savait s'y prendre, et du bon lait nourrissant ! J'ai compris qu'il fallait juste savoir s'entourer, écouter les bonnes personnes, et surtout ne pas croire nos mères, nos tantes, nos grands-mères qui avaient été si mal renseignées, si mal accompagnées. Difficile, quand justement tout nous pousse à se fier aux femmes de la famille, à écouter leur expérience pour recevoir l'aide et le soutient et entrer dans le rôle de mère à son tour. Bref, j'ai passé en revue tous les problèmes que je pourrais rencontrer, comment les éviter ou les guérir, j'ai constitué un stock de coordonnées d'associations sur l'allaitement. J'étais parée !

Et voilà, un petit bout tout rose tout juste sorti de son œuf était là, sur moi, à téter pour la première fois mon sein qui lui apportait ce si doux et si important breuvage qu'est le colostrum. Je savais que le plus difficile serait à venir mais cet instant était un moment magique, plus beau encore que ce que j'avais imaginé. Malgré des douleurs les quelques premiers jours, l'allaitement a continué sur cette même facilité.

Mininourson est aujourd'hui à l'orée de ses 4 mois et je n'imagine pas un seul instant arrêter de l'allaiter. J'espère pouvoir lui apporter cela aussi longtemps qu'il en aura besoin et qu'il le voudra, car c'est un véritable bonheur que de lui apporter ce qui est le meilleur pour lui, durant ces moments magiques alliant complicité, calme et douceur. Mais l'histoire de mon allaitement ne fait que commencer. Et je n'ai pas fini de vous en parler !

 

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